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Bois énergie

Les principaux combustibles bois-énergie


La bûche

tas de bûches

Il n’est pas vraiment nécessaire de présenter la buche, en effet c’est, de loin, le combustible le plus employé en France et en Ardèche. Le plus souvent, ce combustible est commercialisé par stère (tas de bois d’un mêtre de coté).

Principaux atouts :

  • La disponibilité : il est très facile de se procurer du bois bûche, de nombreux fournisseurs sont disponibles sur l’ensemble du territoire.
  • Le prix : Malgré les récentes augmentation liées à l’accroissement de la demande, le bois bûche reste un combustible économique. En 2006 il est possible de trouver des bûches de qualité pour un prix voisin de 58 € par stère. si l’on prend comme base un contenu énergétique de 2000 kWh par stère on arrive à un coût très compétitif de 0,029 €/kWh.
  • Les matériels : Une très grande variété de matériels permettent de valoriser l‘énergie du bois bûche, chaudière à bûches, poêles, inserts et fourneaux bouilleurs sont disponibles dans de nombreuses marques et une grande gamme de produits. Ces matériels répondent à une très grande variété de besoin, depuis l’appoint de chauffage jusqu‘à une utilisation comme source unique de chaleur et de production d’eau chaude dans le logement

Des aides sont disponibles, notamment au travers du crédit d’impôt, pour les matériels offrant de bonnes garanties de performance. (rendement supérieur à 65 %)

En revanche, il faut bien mesurer que l’usage du bois bûche présente quelques inconvénients.

Principales limites à l’usage de la bûche.

  • Les manipulations : Le bois bûche, de part sa forme ne se prête pas à l’automatisation de l’alimentation en combustible des matériels de chauffage.
  • Le stockage : l’emploi du bois bûche comme source principale de chauffage impose le stockage de quantité de bois assez importantes. typiquement pour une maison de 100 m2 normalement isolée, en ardèche, (15 000 kWh/an) on prévoira une consommation annuelle d’environ 12 stère par an.

Les principaux critères de qualité pour le choix du bois bûche

  • L’essence : il faut privilegier les essences dites “dures” (chêne, hêtre, frêne), plus denses.
  • Le taux d’humidité : le taux d’humidité influe énormément sur le contenu énergétique de la buche. dans la mesure du possible il faut choisir du bois ayant séché 2 ans à l’abri des intempéries et dans un lieu bien ventilé.

La certification de type NF Bois de chauffage garanti de manière transparente les qualités du bois que vous vous procurerez

Face à ses handicaps des combustibles dit “plus confortables se développent : la plaquette et le granulé.

Le granulé de bois (aussi appelé pellets).

granulés de bois

Le granulé de bois se présente sous la forme de petits cylindre de bois d’un diamètre d’environ 6mm pour une longueur d’environ 1 à 2 cm. Il est obtenu par compression à très haute pression de sciures, sans ajout de liant. Les sciures employées sont généralement des déchets de l’activité de transformation du bois (sciages). Ce combustible est généralement distribué en sacs (15 ou 25 kg) ou en vrac par camions souffleurs adaptés.

Principaux atouts :

  • Sa densité énergétique : Du fait de sa fabrication par compréssion et par sa faible taille, le granulé est un combustible très énergétique. Typiquement un mêtre cube de granulé contient 3500 kWh. Cette densité énergétique permet son emploi là ou d’autres combustibles bois serait considérés comme trop encombrant. ainsi, pour une maison de 100 m2 normalement isolée, en ardèche, (15 000 kWh/an) on prévoira une consommation annuelle d’environ 5 m3 par an
  • L’automatisme : de part sa forme, le granulé est assez “fluide” ainsi il est possible avec ce combustible d’automatiser très largement l’alimentation des appareils qui le consomment. Ainsi on pourra facilement s’absenter de son logement sans risquer de rupture dans le fonctionnement de l’appareil de chauffage. Il est aussi possible, grâce à cet automatisation, d’obtenir un confort important : l’appareil de chauffage se régule automatiquement en fonction d’ue consigne de température donnée par l’utilisateur.
  • Les matériels : la gamme des appareils de chauffage qui consomment du granulé est maintenant assez vaste. on retrouve principalement des poêles à granulé et des chaudières automatiques.
  • Les rendements : le granulé, de par sa forme et sa composition, permet d’atteindre des rendements de combustion très élevés, parfois supérieurs à 90 % dans certaines chaudières. le corrolaire de ces rendements importants est une production très faible de cendres.

principaux inconvénients :

  • Le prix : même s’il reste largement moins cher que des combustibles fossiles comme le fioul ou le propane, le granulé est d’un cout plus élevé que d’autres combustibles bois. en 2006 on trouve du granulé en vrac on pour un prix d’environ 200 € par tonne (livrée) soit un cout de 0,043 €/kWh. en sac le cout est plus élevé, environ 0,054 €/kWh.
  • La disponibilité : le nombre de fournisseur de granulé en vrac ou en sac augemente très rapidement. cependant leur nombre reste limité. Aujourd’hui il est possible de se procurer des granulés presque partout en ardèche, mais on sera parfois contraint de se reposer sur un seul fournisseur.

Les principaux critères de qualité pour le granulé.

  • Sa bonne tenue : les granulés ne doivent pas être endommagés ou se déliter.
  • L’absence de poussières

Attention la qualité du granulé tient autant à sa fabrication qu’a sont respect lors des livraisons

Les plaquettes de bois.

bois plaquette

Le bois plaquette, parfois appelé “copeaux” ou “bois déchiqueté” se présente sous la forme de petits morceaux de bois, obtenus par broyage de bois d’origine forestière, de déchets de l’activité des scieries ou encore de bois de rebut non traités. le calibre et le taux d’humidité sont variables selon le type de matériels auxquels les plaquettes sont destinées. typiquement pour des installations de faibles puissance (un ou plusieurs logement) on utilisera des plaquettes forestières calibrées à 30×20×10 mm et à moins de 30 % d’humidité. l’unité qui sert à mesurer les quantités de plaquette est le MAP, c’est à dire le mêtre cube apparent de plaquettes. Ce combustible est généralement livré par camions. Il est presque exclusivement employé dans des chaudières automatiques

Principaux atouts.

  • Le prix : le bois déchiqueté est le moins cher des combustibles disponibles sur le marché. ainsi pour un MAP de plaquettes forestières contenant environ 860 kWh on paiera 25 € soit environ 0,029 €/kWh.
  • L’automatisme : comme le granulé, la plaquette se prête bien à l’automatisation de l’alimentation des chaudière. un système de vis sans fin commandé par la chaudière permet de convoyer les plaquettes du silo à la chaudière.
  • Les rendements : les matériels disponibles offrent des performances de combustion très élevées. il est courant d’avoir des rendements supérieurs à 80 %. Encore une fois ces rendements garantissent une production très faible de cendres.

Il est aussi à noter que les plaquettes permettent d’offrir un débouché interessant à des bois qui ne trouvent pas de valorisation dans une exploitation forestière classique. En ce sens le bois plaquette permet d’encourager la réalisation d’opération essentielles d’entretien du patrimoine forestier.

principaux inconvénient.

  • L’implantation : l’emploi du bois plaquette suppose l’implantation d’un silo de stokage du combustible à proximité de la chaufferie. Ce silo devra être accessible aux camions qui viendront l’approvisionner. Suivant les situations diverses solutions d’implantation sont envisageables, il faudra cependant accorder une attention particulière sur cet aspect lors du choix de ce combustible.
  • Le volume de stockage : typiquement pour une maison de 100 m2 normalement isolée, en ardèche, (15 000 kWh/an) on prévoira une consommation annuelle d’environ 22 MAP par an. Ce volume pourra être livré en plusieurs fois au cours de la saison de chauffe, mais il faudra néanmoins prévoir un stockage assez conséquent (de l’ordre de 15 M3)

les principaux critères de qualité des plaquettes de bois:

  • Le calibre : les plaquettes doivent présenter un calibre homogène, adaptés à la chaudière et il ne doit pas y avoir de “queues de déchiquetages” (morceaux plus gros que les autres résultant d’un mauvais broyage).
  • Le taux d’humidité : l’huidité des plaquettes doit être adaptée à la chaudière, pour des application de faible puissance, l’humidité doit être inférieure à 30 %

Une démarche de certification des services de fourniture de plaquette existe. elle garantie le respect de l’adéquation qualitative entre chaudière et combustible. voir : référentiel AFAQ service confiance. ( pdf )

Pour l’investissement dans des systèmes de chauffage automatique au bois plaquette (et granulé) des aides spécifiques existent (en plus du crédit d’impot). n’hesitez pas à nous solliciter pour vous renseigner.

Combustible Ecologique et renouvelable, le bois est de surcroit une solution économiquement pertinente et confortable. Il n’est pas fréquent de pouvoir concilier aussi facilement écologie, économie et agrément.

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